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Le Passeur - Tome 2 - "L'Elue" de Lois Lowry

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Suite à ma lecture du « Passeur » de Lois Lowry,

je me suis attelée au deuxième roman de cette quadrilogie « L’élue ».

 


Un peu dans l’esprit de la série « Black Mirror », cette saga développe des problématiques et des personnages différents à chaque roman. « L’élue » nous raconte l’histoire de Kira, une jeune fille vivant dans un monde possiblement futur où les populations sont retombées dans un mode de vie archaïque et plutôt violent.




Kira a la particularité d’être née avec un handicape qui fait d’elle une paria auprès des membres de son village, bien décidés à la chasser suite au décès de sa mère. Amenée à être jugée pour connaître sa condition future, son don exceptionnel pour la broderie va la sauver d’un sort qui semblait pourtant inévitable.




 


Contrairement au « Passeur » que j’avais beaucoup apprécié pour ses points de réflexions et son rythme, j’ai eu quelques difficultés à m’intéresser à cette histoire. Le rythme est plutôt lent, le personnage principal de Kira n’est pas forcément attachant du fait qu’elle soit passive et relativement naïve malgré certaines révélations dans le roman. Créant un attachement plus évident, parfois, pour les personnages secondaires. Le style est simple voire redondant. Plusieurs aspects de l’histoire sont prévisibles et la fin est plutôt mitigée sans réelle conclusion ou morale. J’ai regretté que certains « mystères » ne se soient pas vraiment éclaircis au fur et à mesure de l’histoire.


Néanmoins certains concepts créés par Lois Lowry dans ce roman sont assez intéressants de manière isolés. Elle apporte par petites touches des analyses pertinentes en lien avec le monde quand lequel nous vivons. Notamment le concept des prénoms. Suivant l’âge des personnages, leur prénom s’allonge. Un enfant portera un prénom monosyllabique tandis qu’une personne d’un âge avancé portera un prénom à quatre syllabes. Ce concept simple mais assez pertinent rappelle l’importance du prénom, de sa familiarité comme du respect qu’il peut sous-entendre dans une société comme la nôtre.



 



Si je devais faire une comparaison avec le « Passeur », je dirais que cette lecture est en deçà. Il y a beaucoup moins d’analyses, de réflexions, de fiction et de rebondissements. On a le sentiment que les enjeux sont propres, seulement, à la survie du personnage et beaucoup moins propre à l’évolution d’une société en général, ce qui rend l’histoire moins captivante. La réflexion est moins profonde moins « dystopique ». Mais à l’instar du « Passeur », ce roman met l’emphase sur une question qui semble préoccuper l’auteur, celle de la mémoire collective, question riche de sens et d’interrogations.

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